Catégorie : Amazing Grèce
Découverte d’Athènes le temps d’un week-end grâce au Concours City Blogging Tour
Athènes : L’Acropole Tu Graviras
A peine le jour levé, nous voilà déjà prêtes à gravir le sommet de la montagne sacrée, le Graal des touristes athéniens: l’Acropole ! Mais notre quête ne fut pas de tout repos, car pour atteindre ce zénith, le route est longue et tumultueuse.
Il faut d’abord traverser la jungle métropolitaine, en déchiffrant les messages codés de la carte, et sans se tromper de ligne. On arrive alors au pied de la colline que l’on devra affronter. En bas: Nous, deux jeunes demoiselles déterminées, munies de leur Poom Poom short et leur appareil photo prêt à dégainer. En haut: le PAR-THE-NON.
On poursuit alors notre exploration et les choses sérieuses commencent: ça monte, ça monte, ça monte, et quant on croit être enfin arrivé, ça monte encore. La naïve touriste que je suis pensais trouver de beaux aménagements avec escaliers et pistes accessibles mais que nenni ! Ici c’est l’Acropole, pour arriver à son sommet il faut y aller à la sueur de son front ! A part quelques petits chemins, il a fallu tenir tête à de gros rochers de marbre faisant office de marches et suivre les sentiers de terres pleins d’embuscades.
Après maintes épreuves, c’est à bout de souffle que nous arrivons enfin au sommet. Et là, on oublie tout et on en prend juste plein la gueule. La vue, les monuments, le moindre petit vestige nous transporte comme si on y avait vécu. Ma bouche ne veut pas sortir d’autre mots que « c’est beauuuu ! » parce que franchement, comme c’est beau !
Info Pratique: Pour toutes les visites de monuments, musées, etc… c’est gratuit pour les étudiants membres de l’UE !
Athènes : Le Grec Tu Parleras
La Théorie:
Même en parlant français, espagnol, anglais et un brin de portugais, le grec ne fait absolument pas partie de mes connaissances. (sauf si on compte Moussaka, Feta et Thalassa). Donc notre première approche du grec était quelque chose de complètement nouveau pour nous, et très drôle aussi, il faut l’avouer. Notre seule référence se trouvait dans la « Bible » du routard : Bonjour, Merci, les chiffres, etc… on y trouve déjà de quoi se débrouiller. Mais dans cette Bible, il ne précisent pas la prononciation. On a donc appris à notre façon, en improvisant, et en inventant des sons.
La Pratique:
Pensant être rodées pour les bases de la langue grecque, je me lance dans la pratique dès le premier soir, à la terrasse d’un restau. « Thio Biras » (Deux bières) furent mes premiers mots. Mais voyant le serveur rire aux éclats, on a vite compris que la prononciation était à revoir. Le lendemain, on a été complètement dépassées par la langue. Des panneaux au plan du métro, on ne peut pas dire que les grecs jouent la carte bilingue. Mais comme partout, c’est l’anglais qui nous a sauvé la vie. Quant à nos tentatives de parler le grec, on a assez vite abandonné. « Efharisto » c’est comme ça qu’on dit « Merci », c’est déjà pas facile à retenir, mais alors c’est encore pire quand chaque personne nous donne une traduction différente. Au final, les seuls mots qu’on aura retenus sont « Kalimera » pour « Bonjour » et « Yassa » pour salut/ au revoir.
Bilan des courses: Le grec c’est dur !
On a quand même réussi à trouver UNE personne qui parlait français (même si en général les commerçants savent tous dire « Bonjour » et « Ohlala » ). Cette personne nous l’avons rencontré dans le métro. Mais c’est après une longue discussion entre filles sur notre vie intime qu’on s’est aperçu que notre voisin de wagon était français. Bin, oui c’est toujours APRES qu’on le remarque, et jamais AVANT avoir exposé de gentils petits détails sur nos vies perso.